Nathalie THIVANS
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Conditions de vie

« Pas de pieds, pas de cheval », ceci est bien connu, mais parfois les propriétaires se sentent bien démunis face aux problèmes nouveaux ou récurrents qui semblent insolubles.

Bien sûr, les sabots des équidés nécessitent de l’entretient (litière propre, curage, parage ou ferrage régulier) mais ceci n’est pas forcément suffisant pour certains sujets plus ou moins fragiles, où les efforts faits par le propriétaire bien intentionné ne sont pas toujours récompensés.

La question n’est pas de faire ce qui est de tradition, sans savoir pourquoi, mais de se pencher sur les besoins réels des chevaux, pour tenter de leur procurer des conditions de vie le plus conformes à leur nature.


C‘est la fonction qui fait l’organe !!!
Donc la qualité des pieds dépend des conditions de vie, dès le plus jeune âge.   
Les facteurs prédominants pour la qualité des pieds sont : 

     - En premier lieu, les pieds ne se développent que s’ils sont sollicités au maximum quotidiennement (bon nombre de chevaux adultes ont des pieds trop petits car ils n’ont pas pu s’ébattre en liberté étant poulains).  

-  La nourriture a une influence primordiale sur la qualité de la corne, mais l’activité et les conditions de vie qui entretiennent le moral sont essentielles pour préserver le physique. 

-  Il a besoin d’être éduqué pour devenir et rester apte à l’usage qui lui est destiné, l’âge et le modèle doivent être choisis en fonction des disciplines pratiquées (sport, loisir, …). En retraite un minimum d’éducation doit être entretenu pour pouvoir assurer les soins en toute sécurité (véto, maréchal, dentiste, …). 

-  Le cheval (ou autre équidé) est « vivant » ; Il est sujet aux courbatures et contractures, comme nous. Le travail demandé doit être précédé d’un échauffement et être progressif dans le temps, comme un athlète prépare une saison. Des périodes de repos actif et récréatif lui sont nécessaires. 

-  Il n’est pas fait pour être enfermé 23h/24 ; Autant physiquement que mentalement il a besoins de bouger, manger, communiquer. Il n’y a rien de pire pour lui que de rester seul au placard dans un box, à macérer dans l’urine et le crottin, sous prétexte qu’il est au repos (engorgements, coliques, déprime, …). 

-  C’est un animal grégaire (de troupeau), il a un besoins vital de relations sociales. S’il ne peut pas s’ébattre avec des congénères, alors le propriétaire doit s’investir dans une relation fréquente et lui demander un travail dosé qui le maintient en forme. Il en va du bien-être de l’équidé comme de la sécurité des personnes qui le côtoient. 

-  La nature a prévu des adaptations, mais il faut du temps pour que l’organisme détecte les changements et mette en route les processus biologiques qui conviennent (changement de nourriture, d’activité, d’environnement, passage aux pieds nus, …). 

-  La sur-alimentation est une cause fréquente de pathologies et est un facteur aggravant, car le sur-poids pénalise tout l’organisme (comme chez l’humain), et les sabots sont particulièrement touchés (fourbures, seimes, fourmilières, bleimes, syndrome naviculaire, …). 

-  Le harnachement ou le type d’équitation peuvent aussi être source d’inconfort, puis de douleur et provoquer le déferrage cyclique, la boiterie ou la rétivité. Les chevaux sont aussi sujets à des migraines, testez le filet sans le frontal, vous pouvez avoir de bonnes surprises sur le comportement au travail !  


      Il n’y a pas de recette ni de produits miracles, mais chacun doit faire au mieux de ce qui est en son pouvoir pour assurer une vie supportable à son équidé. Ceci nécessite une attention et une information continue.

 



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